15 grands classiques du cinéma que je recommande

Spectatrice dans sa bulle au cinéma

Un peu dépassé par le nombre de chefs d’œuvre à voir ? Je vous propose une sélection de 15 classiques acclamés, des films incontournables qui ont en commun les frissons esthétiques et culturels que j’ai ressentis en les regardant, certains pour la 10ème fois.

C’est donc l’histoire de 15 moments, 15 univers enchanteurs dont vous avez sans doute entendu parler, que vous avez peut-être déjà visités, éblouis par la magie du septième art. Ces classiques classés par ordre de sortie ont laissé une persistance rétinienne indélébile dans l’histoire du septième art au fil des années.

Je vous propose un voyage dans le temps, riche en émotions, entre rires et larmes, film noir et aventures épiques, comédies mémorables et intrigues captivantes, le tout porté par des performances légendaires d’acteurs qui ont marqué l’industrie cinématographique. On y va ?

Les temps modernes (Modern Times), 1936

C’est l’histoire de Charlot, un ouvrier d’usine confronté à l’automatisation et à l’aliénation au travail dans une société de production en série. Le film mélange génialement humour et critique sociale pour illustrer les défis de la vie dans le monde du travail à l’ère du fordisme.

Cette fusion intemporelle et nerveuse de la comédie et la critique sociale propose un regard poignant sur la lutte du travailleur broyé par une société en évolution constante.

Réalisateur : Charlie Chaplin

Acteurs principaux : Charlie Chaplin (le Dictateur, le Kid, les Lumières de la ville, les Feux de la rampe, la Ruée vers l’or), Paulette Godard (le Journal d’une femme de chambre, le Dictateur, les Carrefours de la ville, Femmes)

Genre : Comédie dramatique satirique

Prix et récompenses  : Chaplin a reçu un Oscar d’honneur pour l’ensemble de son œuvre

Impact spécifique : ce chef d’œuvre accompagne une réflexion de salubrité publique que tout individu contemporain devrait avoir entrepris sur ses conditions de travail et de vie.

Les Enfants du paradis, 1945

C’est l’histoire d’un amour compliqué entre une actrice magnétique et deux hommes que tout oppose, dans le Paris du XIXe siècle. Un Paris vibrant, pittoreste, contrasté, romantique et des Parisiens pleins de finesse, de lyrisme et de subtilité. Un Paris sorti tout droit de l’esprit magique du grand poète français Jacques Prévert, qui a signé le scénario et les dialogues

Garance, campée par la merveilleuse Arletty, est courtisée par quatre hommes : le mime Baptiste, le comédien Frédérick, le voleur Lacenaire et le comte Édouard. Tous ces personnages sont inoubliables, malmenés par l’amour, la passion, la rivalité, et la quête d’identité, dans un univers éminemment artistique (le film se déroule principalement dans le milieu du théâtre populaire parisien).

Réalisateur : Marcel Carné

Acteurs principaux : Arletty (le Jour se lève, Hôtel du Nord, les Visiteurs du soir, le Jour le plus long), Jean-Louis Barrault (la Nuit de Varenne, la Symphonie fantastique, le Jour le plus long, Drôle de drame)

Genre : Drame, romance

Nommé pour l’oscar du meilleur scénario original, le film n’a pas été primé.

Impact spécifique : Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment, comme nous, d’un aussi grand amour / Ah, vous avez souri. Ne dites pas non, vous avez souri / Une nuit que la Lune était pleine, il est tombé. / Vous êtes riche et vous voudriez être aimé comme un pauvre. Et les pauvres, on ne peut quand même pas tout leur prendre aux pauvres !

La Strada, 1954

C’est l’histoire d’une jeune femme bouleversante de naïveté et d’un artiste ambulant brut de coffrage qui parcourent les routes d’Italie. Où l’on découvre les nœuds parfois désespérants de la vie et de l’amour.

C’est un film intemporel qui offre une expérience cinématographique réaliste et bouleversante. La présence des acteurs, la réalité de la vie, la musique envoûtante et les thèmes universels en font un chef-d’œuvre du cinéma italien. Il capture l’essence de l’humanité. Il vous invite à aimer la vie et les êtres malgré tout, et à réfléchir au destin.

Réalisateur : Federico Fellini

Acteurs principaux : Giulietta Masina (Les Nuits de Cabiria, Juliette des esprits, Ginger et Fred), Anthony Quinn (Zorba le grec, Notre Dame de paris, Lawrence d’Arabie, les Canons de Navrone)

Genre : Drame, road movie

Prix remportés : Oscar du meilleur film en langue étrangère

Impact spécifique : La Strada est considérée comme un chef-d’œuvre du néoréalisme italien et a contribué à la renommée internationale de Fellini.

La nuit du chasseur, 1955

C’est l’histoire d’un prédicateur manipulateur qui traque deux enfants pour un magot caché par leur père. Il en découle une série d’événements terrifiants dans une atmosphère onirique et oppressante. Vous serez marqué(e) par les jeux d’ombres et de lumières influencés par le cinéma expressionniste allemand, et par la bande son unique, faite de chansons souvent chantées par les enfants.

Ce thriller noir magnifiquement composé visuellement questionne la nature du mal à travers un personnage de prédateur psychopathe, tout en explorant les thèmes de l’enfance et de l’innocence. Cette atmosphère angoissante et psychologiquement complexe touche au cœur de l’expérience humaine en mêlant la terreur à la poésie.

Un film extraordinairement daté au demeurant, d’une mysogine monumentale, ce qui en fait un bijou culturel.

Réalisateur : Charles Laughton

Acteurs principaux : Robert Mitchum (la Rivière sans retour, le Jour le plus long, el Dorado, la Classe américaine) Shelley Winters (une Place au soleil, Lolita, le Journal d’Anne Frank, un Coin de ciel bleu)

Genre : Drame, thriller

Prix remportés : aucun, et pas beaucoup de succès à la sortie.

Impact spécifique : Le film hante durablement l’esprit des spectateurs grâce à la performance mémorable de Robert Mitchum en révérend maléfique, qui chante de façon anxiogène la chanson Leaning on the Everlasting Arms

Hiroshima mon amour, 1959

C’est l’histoire d’une actrice française en visite à Hiroshima qui rencontre un architecte japonais. Ils entament une liaison passionnée tout en explorant les traumatismes de la seconde guerre mondiale.

Bienvenue dans le mouvement de la Nouvelle Vague et son audace artistique. Ici, Resnais mêle le passé et le présent dans une structure expérimentale, non linéaire. Cette rupture avec les conventions cinématographiques et l’authenticité des personnages et des dialogues créent une expérience cinématographique agréablement intellectuelle. Où la tragédie d’Hiroshima et le drame de l’épuration à la Libération permettent de questionner la mémoire collective et ses douleurs.

Réalisateur : Alain Resnais

Acteurs principaux : Emmanuelle Riva (Léon Morin, prêtre, la Passion de Bernadette Trois couleurs : bleu, J’irai comme un cheval fou) Eiji Okada (la Femme des sables, Yakuza, Silence, la Mère)

Genre : Drame, romance

Prix remportés : Prix du jury au Festival de Cannes

Impact spécifique : Deuxième film de la Nouvelle vague après les Quatre cent coups de François Truffaut, ce film influent a marqué le début d’une nouvelle approche esthétique, de la part de réalisateurs épris de liberté artistique et d’un cinéma plus personnel, en phase avec son temps.

La Baie des anges, 1963

C’est l’histoire de Jean, un jeune employé de banque, qui fait la rencontre à Nice de la séduisante et troublante Jackie, une joueuse assidue de casino. Ensemble, ils se laissent emporter par l’excitation du casino et s’engagent dans une spirale de destruction captivante. Le film soulève des questions sur le hasard et la prédestination, tout en filmant avec brio la dépendance, l’attrait puissant du risque et la vulnérabilité des deux personnages remarquablement campés par Jeanne Moreau et Claude Mann.

Ce film se caractérise par une introspection psychologique profonde et subtile qui prévaut sur l’expérimentation formelle typique de la Nouvelle vague. Néanmoins il brise bel et bien les conventions par le contraste assez inoubliable entre la noirceur de l’excitation, de la détresse et de la frustration qui torturent les personnages, et l’éternel glamour de la Riviera où règnent beauté, luxe et opulence dans un noir et blanc somptueux.

Réalisateur : Jacques Demy

Acteurs principaux : Jeanne Moreau (Jules et Jim, Ascenceur pour l’échafaud, la Notte, Cet amour-là), Claude Mann (India Song, Souvenirs d’en France, l’Assassin connaît la musique)

Genre : Drame, romance

Impact spécifique : Ce film a profondément marqué de très grands réalisateurs (Martin Scorcese, Wong Kar-wai ou Paul Thomas Anderson), en ouvrant la voie à l’étude réaliste et crue des thèmes de l’addiction et de la tentation.

Persona, 1966

C’est l’histoire troublante d’une infirmière chargée de s’occuper d’une actrice qui a perdu sa voix. Mais leur relation se transforme en une aventure intérieure complexe qui explore l’identité et la façon dont on est perçu. Le jeu d’acteur de Bibi Andersson et Liv Ullmann crée une tension et une synergie extraordinaires à l’écran

Comme toujours avec Ingmar Bergman, vous pouvez vous attendre à vous interroger profondément sur des thèmes universels et vertigineux.

Réalisateur : Ingmar Bergman

Acteurs principaux : Bibi Andersson (le Septième sceau, les Fraises sauvages, le Festin de Babette, Quintet) Liv Ullmann (Sonate d’automne, Cris et chuchottements, Scènes de la vie conjugale, Sarabande)

Genre : Drame psychologique

Prix remportés : pas de prix notable pour ce chef d’œuvre absolu

Impact spécifique : Persona est reconnu pour son approche expérimentale, qui fusionne des éléments narratifs, visuels et sonores de manière à créer un vécu cinématographique unique.

Le Parrain, 1972

C’est l’histoire épique de la famille mafieuse Corleone et de la transmission du pouvoir entre le patriarche vieillissant et son fils.

Scénario exceptionnel, réalisation magistrale, jeux d’acteur et d’actrice inoubliables, virtuosité psychologique et emprise visible du film sur plusieurs générations de réalisateurs : Francis Ford Coppola a créé un monstre cinématographique composé de personnages multidimensionnels, bien au-delà des stéréotypes habituels des films de gangsters… ou des drames familiaux. 

Faut-il le préciser ? Il est hautement recommandé de voir la trilogie pour tripler les plaisirs et enrichir considérablement son imaginaire.

Bande-annonce de la trilogie

Réalisateur : Francis Ford Coppola

Acteurs principaux : Marlon Brando (Apocalypse now, un Tramway nommé désir, les Révoltés du Bounty, Superman), Al Pacino (Scarface, le Parrain 2 et 3, l’Impasse, un Après-midi de chien), Diane Keaton (Annie Hall, Manhattan, le Parrain 2 et 3, Interiors)

Genre : Drame, policier

Prix remportés : 3 Oscars (Oscar du meilleur acteur, meilleur film et du meilleur scénario adapté)

Impact spécifique : Le Parrain est devenu un symbole du cinéma de gangsters et a laissé une empreinte indélébile sur la culture populaire.

Barry Lyndon, 1975

C’est l’histoire de Redmond Barry, un jeune homme du XVIIIe siècle en quête de fortune et d’amour. Il gravit les échelons de la société aristocratique, traverse des guerres en Europe, mais sa vie est marquée par la trahison et le destin. Le film est basé sur le roman du même nom de William Makepeace Thackeray, et il embarque les spectateurs au cœur d’un siècle savamment reconstitué par le très grand Stanley Kubrick.

Des lentilles spéciales et des techniques sophistiquées d’éclairage ont été utilisées pour recréer l’apparence de la peinture à l’huile du XVIIIe siècle, ce qui donne au film un aspect vintage absolument sublime.

Réalisateur : Stanley Kubrick

Acteurs principaux : Ryan O’Neal (Love story, Un pont trop loin, Knight of Cups Driver), Marisa Berenson (Mort à Venise, Cabaret, Sursis pour l’orchestre)

Genre : Drame, historique

Prix remportés : 4 Oscars (Meilleure photographie, meilleurs décors, meilleure création de costumes et meilleure partition de chansons et adaptation musicale)

Impact spécifique : Barry Lyndon est célèbre pour sa photographie somptueuse et son évocation précise de l’époque historique. En ce qui concerne la bande son, je suis personnellement tombée irrémédiablement amoureuse de Haendel et de sa Sarabande.

Raging Bull, 1980

C’est l’histoire du boxeur Jake LaMotta que nous suivons dans sa carrière mouvementée et sa relation complexe avec son entourage.

Raging bull met le spectateur KO par ses choix artistiques. Un homme attachant torturé par ses démons intérieurs, des combats de boxe filmés de manière brutale et immersive, entre la caméra en mouvement et une chorégraphie subtile des combats.

Ajoutez à cela le choix du noir et blanc au moment où la couleur triomphe au ciné, les musiques disruptives de Pietro Mascagni et de Robbie Robertson, et enfin « Did you fuck my wife ? »  Car ce film est à voir aussi pour les dialogues extraordinaires, les performances d’acteur et l’émotion toujours en embuscade.

Réalisateur : Martin Scorsese

Acteurs principaux : Robert De Niro (Il était une fois en Amérique, Taxi Driver, le Parrain 2, Heat), Joe Pesci (les Affranchis, Casino, Il était une fois en Amérique, l’Arme fatale 2)

Genre : Drame, biographie, sport

Prix remportés : Oscars du meilleur acteur et du meilleur montage

Impact spécifique : Raging Bull est largement acclamé pour sa réalisation visuelle novatrice et son exploration approfondie de la psychologie du protagoniste.

Scarface, 1983

C’est l’histoire de Tony Montana, un immigrant cubain qui débarque à Miami dans les années 1980 avec l’ambition de devenir riche et puissant. Il grimpe rapidement dans le monde du crime en vendant de la drogue, mais sa soif de pouvoir le conduit à sa propre destruction. Le film explore la montée fulgurante et la chute inévitable de Tony, tout en dépeignant la violence brutale de son univers.

C’est un film à voir pour la performance extraordinaire d’Al Pacino et sa représentation du rêve américain transformé en cauchemar criminel. Sa magistrale progression classique en trois actes crée une tension pure qui maintiendra votre attention jusqu’à la fin épique.

Réalisateur : Brian De Palma

Acteurs principaux : Al Pacino (un Après-midi de chien, le Parrain, Heat, Serpico), Michelle Pfeiffer (les Liaisons dangereuses, le Temps de l’innocence, Wolf, Mother!)

Genre : Drame, gangster, thriller

Prix remportés : Nommé 3 fois aux Golden Globes, ce film n’a pas remporté de grand prix prestigieux.

Impact spécifique : « Scarface » est une source d’inspiration pour de nombreux artistes et cinéastes devenus eux-mêmes iconiques, ce qui consolide sa réputation de classique du cinéma américain.

La haine, 1995

C’est l’histoire de trois amis issus de banlieues difficiles qui passent une journée tumultueuse alors qu’ils font face à la violence et aux tensions sociales dans les quartiers sensibles de Paris.

Ce film culte met à plat avec une énergie inégalée les problèmes sociaux brûlants qui plombent les banlieues françaises depuis plus de soixante ans, notamment la marginalisation, la discrimination, l’absence de perspectives économiques, la brutalité policière et la violence urbaine.

Avec le choix du noir et blanc, les prises de vue en caméra à l’épaule et des décors urbains délabrés Matthieu Kassovitz capture et grave sur pellicule la culture rap et urbaine, sur des dialogues inoubliables, incisifs et réalistes, entre frustration, colère et dérision mordante.

Réalisateur : Mathieu Kassovitz

Acteurs principaux : Vincent Cassel (Mesrine, Mon roi, le Monde est à toi, les Promesses de l’ombre) Saïd Taghmaoui (American bluff, My brother the devil, Wonder woman, G.I. Joe: The Rise of Cobra)

Genre : Drame

Prix remportés : La haine a remporté le prix de la mise en scène au Festival de Cannes et trois César, dont celui du meilleur film

Impact spécifique : Le film a inspiré toute une vague de créateurs cinématographiques et artistiques, propageant son impact sur le discours social et politique en France.

La vie est belle, 1997

Un père juif italien fait preuve d’imagination pour protéger son fils des horreurs d’un camp de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une perspective unique sur un sujet important, avec ce film italien qui montre la beauté et l’humanité au milieu du chaos. Vous serez touché par le message.

En visionnant ce film, on prend conscience de l’impact de l’univers concentrationnaire sur le monde du travail actuel. Une réflexion qui n’est pas des plus joyeuses, mais elle illustre la capacité des grands classiques à provoquer des prises de conscience de ce genre.

Réalisateur : Roberto Benigni

Acteurs principaux : Roberto Benigni (Astérix & Obélix contre César, Pinocchio, Coffee and cigarettes, Down by law), Nicoletta Braschi (Un thé au Sahara, Pinocchio, le Tigre et la neige, Heureux comme Lazzaro)

Genre : Drame, comédie dramatique

Prix remportés : 3 Oscars (meilleur acteur, meilleur film étranger, meilleure musique)

Impact spécifique : Le film mêle habilement l’humour et la tragédie pour aborder l’Holocauste de manière inimitable.

Harry, un ami qui vous veut du bien, 2000

C’est l’histoire de Michel, un père de famille ordinaire, qui retrouve par hasard un ancien camarade de classe nommé Harry. La réunion amicale se transforme rapidement en cauchemar. C’est une expérience cinématographique à la fois dérangeante et fascinante, portée par des dialogues brillants de réalisme, des échanges incisifs délivrés par des acteurs au sommet de leur art.

Mention spéciale pour le traitement minutieux des décors et des éléments narratifs. L’univers ultra-familier et terriblement inquiétant provoque chez le spectateur une proximité angoissante. Un suspens de très haut niveau.

Réalisateur : Dominik Moll

Acteurs principaux : Laurent Lucas (Lemming, Contre-enquête, Violence des échanges en milieu tempéré, Haut les cœurs !), Sergi López (Le Labyrinthe de Pan, Partir, Ricky, la Fiancée du poète)

Genre : Thriller, drame

Prix remportés : 4 César, dont celui du meilleur acteur pour Sergi López

Impact spécifique : Le film a été salué pour son atmosphère tendue et son exploration des relations malsaines entre les individus.

Un prophète, 2009

C’est l’histoire de Malik El Djebena, un jeune homme analphabète qui doit apprendre à survivre en prison, tout en naviguant entre les alliances et les rivalités au sein du monde criminel.

Ce film brutal et sensible excelle dans sa capacité à dépeindre l’évolution de Malik au sein de l’univers carcéral. Les stéréotypes du genre carcéral volent en éclat en même temps que les conventions langagières. Parce que, oui, le dialogue est un régal de chaque instant, avec un langage argotique et hybride qui reflète avec une justesse inouië les diverses origines culturelles et linguistiques des détenus.

La dure réalité du film plonge le spectateur au cœur de l’action. La complexité de l’âme humaine se révèle dans les choix esthétiques, entre vitesse et contemplation. Les dilemmes moraux et les questions d’identité marquent profondément ce film-événement.

Réalisateur : Jacques Audiard

Acteurs principaux : Tahar Rahim (Désigné coupable, Réparer les vivants, l’Or noir, Samba), Niels Arestrup (De battre, mon cœur s’est arrêté, Au revoir là-haut, At Eternity’s Gate, Quai d’Orsay)

Année de sortie : 2009

Genre : Drame / Crime

Prix remportés : Nominé pour l’Oscar du meilleur film international, Un prophète a remporté le grand prix au Festival de Cannes et 9 César, dont celui du meilleur film

Impact spécifique : Un très grand film de gangsters modernes, une claque, un bijou qui interroge la façon dont l’environnement et les dilemmes moraux influencent l’évolution de Malik.

20 autres grands classiques du cinéma, rien que pour vous

Vous avez exploré 15 joyaux du septième art, bravo ! En tant que cinéphile passionné, vous avez sans aucun doute enrichi votre connaissance du cinéma.

Et comme l’appétit vient en mangeant, vous voulez d’autres idées de chefs absolus à voir ou à revoir ? Pas de panique, comme on dit, j’ai aussi testé pour vous… c’est cadeau, badaboum, 20 autres films !

Autant en emporte le vent (1939) – Réalisé par Victor Fleming

Casablanca (1942) – Réalisé par Michael Curtiz

Psychose (1960) – Réalisé par Alfred Hitchcock

Les Sept Mercenaires (1960) – Réalisé par John Sturges

Le Septième Sceau (1957) – Réalisé par Ingmar Bergman

Les Tontons flingueurs (1963) – Réalisé par Georges Lautner

Les Chemins de la haute ville (1960) – Réalisé par Jack Clayton

Le Lauréat (1967) – Réalisé par Mike Nichols

Soleil vert (1973) – Réalisé par Richard Fleischer

Chinatown (1974) – Réalisé par Roman Polanski

Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975) – Réalisé par Miloš Forman

Taxi Driver (1976) – Réalisé par Martin Scorsese

Apocalypse Now (1979) – Réalisé par Francis Ford Coppola

Le Grand Bleu (1988) – Réalisé par Luc Besson

Le Cercle des poètes disparus (1989) – Réalisé par Peter Weir

Pulp Fiction (1994) – Réalisé par Quentin Tarantino

Memento (2000) – Réalisé par Christopher Nolan

In the Mood for Love (2000) – Réalisé par Wong Kar-wai

Les Infiltrés (2006) – Réalisé par Martin Scorsese

No Country for Old Men (2007) – Réalisé par Joel et Ethan Coen

S’il fallait n’en garder que 5, vous choisiriez lesquels ? Partagez votre liste en commentaire, ça me donnera des idées pour les prochaines nuits d’hiver 😉

4 réflexions sur “15 grands classiques du cinéma que je recommande”

  1. Merci de m’avoir replongé dans des souvenirs inoubliables devant l’écran. Merci de m’avoir fait découvrir d’autres chefs d’œuvre. Difficile de faire un Top 5.

  2. Merci à vous, Magali ! J’avoue que c’est un casse-tête de faire un Top 5. Ce Top 15 a déjà été un crève-coeur pour moi 😉

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